Chronique télévisuelle diffusée le 14 novembre sur Télénantes.

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Sur YouTube, une vidéo publicitaire connaît un vif succès : un dessin animé montre un orang-outan mécontent qui culpabilise un enfant à propos de l’huile de palme utilisée dans sa pâte à tartiner et son shampoing. S’il est important de s’engager contre ces produits, rappelons tout de même qu’en France, 76% de l’huile de palme est consommée sous forme de carburants.

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& à ce propos, samedi, certains iront manifester pour défendre un moyen de transport qui est aussi responsable de 16% des émissions de gaz à effet  de serre (source : lemonde.fr) pour les seules voitures des particuliers.

Il est intéressant de noter que le numérique n’est pas en reste non plus. Au niveau mondial, le numérique c’est 3.7% des émissions de gaz à effet de serre selon le très sérieux rapport The Shift Project paru en Octobre. S’il est important de ne pas mettre sur la même échelle les deux chiffres présentés, on comprend facilement que la voiture est une grande pollueuse et que le numérique a également un impact non négligeable.

QU’EST-CE QUI POLLUE LE PLUS DANS LE NUMÉRIQUE ?

Tout d’abord c’est la production d’ordinateurs & Smartphone, ensuite ce sont toutes les activités de vidéo à la demande : le streaming en ligne. Aujourd’hui, les 3 principales plates-formes représentent à elles seules 30% de la bande-passante d’Internet, c’est-à-dire que 30% des données échangées sur le web sont liées à la VOD. Les crypto-monnaies (comme le bitcoin) sont également un gros facteur polluant.

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QUE PEUT-ON FAIRE POUR AGIR ?

IL EST ENCORE TEMPS

Des YouTubeurs se sont regroupés autour d’un mouvement nommé il est encore temps, dont Mathieu Sommet, YouTubeur nantais, qui était venu sur un plateau de Télénantes, il y a 3 ans à son arrivée à Nantes. Ils ont notamment produit une vidéo pour montrer leur engagement, vidéo accessible sur YouTube, et créé un site web : ilestencoretemps.fr pour expliquer leur démarche et relayer des actions éco-responsables. 163 000 personnes les ont déjà rejoints.

PREMIERS PAS RSE AUDENCIA

Le site premiers-pas-rse.audencia.com propose une formation à la Responsabilité Sociétale et Environnementale de l’entreprise. L’école de commerce a souhaité produire une formation sous format vidéo, des MOOC. 5 modules gratuits autour des axes suivant : social, environnemental, économie, territoire & gouvernance, à destination des entreprises. L’objectif étant aussi de montrer aux entreprises qui y verraient une contrainte, qu’il s’agit bien d’une opportunité pour elles.

LE SITE WEB RSE NANTES METROPOLE

Cette formation en ligne est proposée en partenariat avec Nantes Métropole. Et Nantes Métropole propose également un site dédié à cette question, mettant en avant des entreprises qui sont dans cette démarche RSE. http://www.rse-nantesmetropole.fr/. D’ailleurs, Télénantes met à l’honneur en lien avec cette plate-forme, des artisans responsables à travers la chronique “La minute RSE Artisans”.

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UNE DERNIÈRE INITIATIVE ÉTUDIANTE : MANIFESTE POUR UN RÉVEIL ÉCOLOGIQUE

Enfin, terminons par le manifeste Pour un réveil écologique. Lancé fin Septembre, par des étudiants, il est signé par déjà près de 23 000 étudiants : à Nantes, c’est 530 étudiants qui se sont engagés : https://pour-un-reveil-ecologique.fr

Des étudiants, De l’université de nantes (79), d’Audencia Business School (123), de L’ENSA (21), l’école d’architecture, de Centrales Nantes (304), Polytech Nantes (3). Je ne peux qu’encourager les étudiants à signer ce manifeste & respecter leur engagement pour faire bouger ces entreprises.

Objectif pour ces étudiants : montrer qu’ils ne travailleront pas pour des entreprises qui polluent, qui ne considèrent pas l’enjeu environnemental comme quelque chose de capital. Je cite “Nous voulons montrer que les étudiants que nous sommes sont inquiets de la catastrophe environnementale et sociale vers laquelle nous courrons mais conscients toutefois des causes qui sont en train d’y mener, à savoir : un système économique qui n’intègre pas la finitude de la planète et des comportements individuels nuisibles au centre desquels se trouve la surconsommation et le gaspillage.”

Dans les prochaines chroniques, nous verrons d’autres exemples de choses à mettre en place ou d’initiative impliquant le numérique pour réduire notre impact sur l’environnement.